L'enseignement

Encadrés par Guy CHANU, moniteur d'équitation, nous vous proposons un enseignement de l'équitation à partir de trois ans.

Pour les plus petits (de trois à cinq ans), les leçons sont orientées vers l'approche du poney et vers le jeu.

Aprés avoir longuement observé les enfants de 3 à 5 ans, nous nous sommes rendus compte que dès leur plus jeune âge, les enfants sont ouverts à tous les apprentissages qui passent par le plaisir et la réussite.

L'enseignant est le générateur de gestes qu'il faut imiter et de paroles qu'il faut écouter.

C'est comme une histoire ! Le poney est l'auxiliaire de l'enseignant et rapidement l'enfant se concentre sur l'univers du poney qui devient un nouveau monde à découvrir.

Encadrés par des enseignants diplômés (BPJEPS Equitation), les enfants préparent leurs poneys, puis montent environ 20 mn pour une balade tenus en main ou pour des jeux en manège.

Pour que tous les enseignants du club respectent les même lignes pédagogiques, voici un extrait de notre projet pédagogique :

Les grandes lignes du projet éducatif du centre équestre de la Hulotte (extrait)

Les cavaliers viennent au club pour le plaisir de :

â–º Décompresser, changer d’air.

â–º Jouer.

â–º Etre avec les autres.

â–º Etre avec leur cheval.

â–º Se rencontrer et discuter autour d’une passion commune.

Les cavaliers viennent au club pour :

â–º Apprendre, progresser.

â–º Participer à des compétitions internes ou externes.

â–º Se confronter aux autres.

â–º Faire du sport.

A )Qu’est ce qu’apporte la pratique de l’équitation à :

 1)     L’enfant :

 - sur le plan social :

L’enfant découvre un univers nouveau, celui du cheval. Il va entrer en contact avec lui pour apprendre à s’en occuper et à le monter.

Cette activité de groupe favorisera également  les contacts entre les enfants, ils seront amenés à coopérer, demander de l’aide, aider, tout en devenant autonomes. L'enfant respectera ses camarades et les règles de vie commune

L’enfant prendra confiance en lui en se dépassant, en osant prendre des risques ; les  progrès qu’il fera le valoriseront. Il apprendra à maîtriser ses réactions émotionnelles.

La pratique de l’équitation amène aussi le cavalier à développer le sens de goût de l’effort et de la persévérance.

- sur le plan psychomoteur :

L’équitation favorise le développement de certaines conduites motrices, la maîtrise de l’équilibre et de la coordination tout en répondant au besoin et au plaisir de bouger.

Le jeune cavalier va acquérir peu à peu une connaissance plus aiguisée de son schéma corporel.

 - sur le plan cognitif  :

L’acquisition de connaissances théoriques et pratiques lui permettra de mettre en place des stratégies pour surmonter les difficultés qu’il rencontre.

L’échange entre ses pairs favorisera l’émergence de conceptions et amènera le cavalier à justifier son point de vue. Le jeune cavalier pourra verbaliser ses procédures et ses connaissances pour se placer au cœur des apprentissages.

-   Sur le plan social :

Dans un environnement différent et accueillant, les adolescents apprennent à se respecter entre eux, à repecter leur cheval et les adultes.

-   Sur le plan cognitif et affectif :

Adultes en devenir, les adolescents sont encore des enfants, on retrouve donc le même schéma d’acquisition.

-   Sur le plan psychomoteur :

Les adolescents cherchent souvent à se dépasser, il faut veiller à ne pas dépasser les limites du corps.

3)     Pour l’adulte :

- sur le plan affectif :

La pratique de l’équitation permet d’évacuer le stress et  la routine de la vie quotidienne.

La relation avec son cheval autorise une communication particulière et très singulière,  propre à chacun.

- sur le plan psychomoteur :

Véritable activité physique, la pratique de l’équitation permet de faire travailler la tonicité  musculaire, les capacités d’endurance, la souplesse …

- sur le plan cognitif :

L’acquisition de connaissances théoriques et pratiques permettra au cavalier  de mettre en place des stratégies pour surmonter les difficultés qu’il rencontre.

L’échange entre ses pairs favorisera l’émergence de conceptions et amènera le cavalier à justifier son point de vue. Il pourra verbaliser ses procédures et ses connaissances pour se placer au cœur des apprentissages.

 B) 2 grands axes de travail:

1)   Un axe technique : 

♦ Amener le cavalier à acquérir le bon geste par une méthode de recherche active :

Le cavalier est acteur de son apprentissage. L’enseignant met en place des situations – problèmes qui permettent aux cavaliers de faire des hypothèses, des essais et l’inciter  à chercher les solutions adaptées.

L’enseignant prend en compte l’erreur du cavalier en discute avec lui pour l’amener à trouver lui-même une solution afin que peu à peu le cavalier améliore et affine son geste.

L’enseignant proposera alors des situations de réinvestissement pour consolider les nouveaux apprentissages

La valorisation des progrès est indispensable pour encourager le cavalier dans les apprentissages nouveaux.

 ♦ Jouer c’est sérieux : pour les enfants :

Proposer des situations de jeux pour l’amener à  comprendre que pour accéder à ses buts, il doit agir de telle ou telle manière mais de façon ludique et motivante.

L’objectif étant de développer l'autonomie de l'enfant, lui offrir un terrain d'investigation pour découvrir l’équitation.

Une différenciation  pédagogique  est mise en place selon le niveau des cavaliers, leur profil, leurs progrès.

L’apprentissage technique s’appuie sur les fondamentaux et la progression mise en place par le FFE (passage des galops)

2) Un axe « autonomie et respect »

L’apprenti- cavalier va chercher des solutions seul ou coopérer avec ses camarades (tuteur)  pour approcher son cheval, le mener, l’attacher, l’habiller, l’écouter, … toujours sous la surveillance et le conseil d’un enseignant diplômé. Pendant les stages, il pourra également le soigner, le nourrir et apprendre à connaître l’univers du cheval.